Le texte proclame "le droit à l'autodétermination" des peuples autochtones et réclame pour eux, le cas échéant, "des réparations". Il vise notamment à protéger la spécificité de leur culture, l'intégrité de leurs terres, et à les prémunir contre toute discrimination.
Selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, l'adoption de la déclaration est un "triomphe pour les peuples indigènes du monde entier". Elle marque, selon M. Ban, "un moment historique où les Etats membres de l'ONU et les peuples indigènes ont réconcilié leurs histoires douloureuses".
Seuls les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et
Le document reconnaît aux peuples premiers le "droit d'être autonomes et de s'administrer eux-mêmes" et "le droit de ne pas subir d'assimilation forcée ou de destruction de leur culture". Ils doivent aussi pouvoir "contrôler leurs propres systèmes et établissements scolaires", avoir "leurs propres médias dans leur propre langue" ou encore ont "droit à leur pharmacopée traditionnelle".
"Les peuples autochtones privés de leurs moyens de subsistance et de développement ont droit à une indemnité juste et équitable", affirme par ailleurs la déclaration. Des mécanismes "de réparation efficaces" sont demandés pour ceux dont les terres, les ressources, les biens religieux ou culturels ont été spoliés, ou dont les populations ont subi un "transfert forcé".
La déclaration, qui n'est pas un traité, n'a "pas de conséquence juridique", affirme un expert français. Faute de consensus, le texte, promu principalement par les pays latino-américains, ne définit notamment pas ce qu'est un peuple autochtone. Ban Ki-moon a toutefois appelé les gouvernements à faire en sorte que "la vision derrière la déclaration devienne une réalité".
Mais cette Déclaration des Nations Unies va bien plus loin que
Donc, même si cette déclaration n’est pas coercitive au niveau légal, elle servira de guide aux États qui voudront s'y conformer en intégrant dans leur législation interne les droits fondamentaux de leurs peuples autochtones.
Un de ses pays est justement
Espérons donc que cette Déclaration internacionale puisse ouvrir une nouvelle porte dans ce procesus d’intégration de la diversité culturelle bolivienne au sein de ses institutions et normes juridiques.
Au sein du KAWSAY nous considérons cette Déclaration comme un outil juridique et politique stratégique pour les organisations de base et indigènes dans la conjoncture actuelle de statu quo et fracas de l’Assemblée Constituante. C’est pour cela que nous avons décidé comme équipe de la diffuser à tous nos partenaires indigène dans le cadre de nos processus de formation notamment afin qu’un certain lobby auprès des organisations étatiques puisses s’exercer depuis les bases.
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